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L'île des Esclaves

 

De Marivaux, mis en scène par Jean-Vincent Brisa.

Créé au Musée de la Révolution française à Vizille en juillet 2013.
 

Avec :
Benoit Kopniaeff

Philippe Codorniu

Danièle Klein

Nicole Vautier

Jean-Vincent Brisa

Nicole Charpentier, Param Duqué, Serge Allermoz, Paul Lapierre.

 

Costumes : Nicole Charpentier
Lumière : Julien Menut

 

 

Iphicrate, son valet Arlequin, ainsi qu’Euphrosine et sa servante Cléanthis, ont fait naufrage. Ils sont rejetés par les vagues sur une île habitée par des esclaves qui y ont fondé leur propre société avec leurs propres lois. La particularité de cette île est que l’ordre social y est renversé : les maîtres deviennent valets et les valets deviennent maîtres. C’est ainsi que nos quatre héros vont devoir interchanger leur condition sociale, leurs vêtements et leurs noms.

Dans cette nouvelle condition, personne ne se sent vraiment à sa place et l’épreuve infligée ressemble à un cours d’humanité.
Derrière ce monde d'esclaves de la Grèce antique, c'est bien le siècle des Lumières qui est en jeu. Les esclaves ne cherchent pas seulement à prendre le pouvoir pour renverser une classe dominante, mais ils nous montrent que leur combat est celui qu’ils entreprennent contre les ténèbres et l’ignorance.
Ces êtres si longtemps dominés, font preuve d’une philosophie et d’une sagesse basées sur l’équilibre et la justice sociale où ils refusent la notion de différence de classe pour placer l’homme au centre de l’existence.

La pièce pourrait être prise pour une prémonition de la Révolution française pourtant il me semble que l'imaginaire chez Marivaux reste plus important que la réalité c'est-à-dire que c'est bien le théâtre qui doit triompher de toute réalité.

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